Alors que le Covid-19 sévit toujours et revient en force à l’aube de l’hiver 2020-2021, la solution du home office, ou télétravail, est de plus en plus adoptée par les entreprises. Une fois réglés les soucis techniques, logistiques et matériels (connexion VPN, matériel informatique, accès partagés aux dossiers, etc.), se pose un tout autre problème pour bon nombre de salariés habitués à leur bureau douillet : comment être tout aussi efficace depuis la maison ? Comment rester zen, alors que la situation extérieure est, avouons-le, stressante et angoissante ? Comment se montrer productif alors que toutes nos habitudes professionnelles sont bouleversées. Que l’on soit indépendant et habitué à travailler à la maison ou salarié forcé de rapatrier tous ses dossiers à son domicile, cet article permettra, je l’espère, de dédramatiser. Au travers de quelques principes qui me permettent d’optimiser mon efficacité dans mon travail au quotidien, j’espère pouvoir vous fournir quelques amorces de solutions.
"Télétravail obligatoire pour tout le monde dès ce soir"
Si vous êtes comme moi, votre première réaction a été : “Trop chouette ! Une heure et demie de trajets en moins par jour, pas de bagarre avec ma collègue Manon pour ouvrir/fermer la fenêtre toutes les deux minutes, plus besoin de faire la file au micro-ondes, moins d’essence à griller dans les bouchons, pas de risque de se prendre un dossier urgent à 18h et d’arriver en retard au cours collectif de fitness – de toute manière, le studio est fermé, hein ! -, davantage de temps avec Doudou, et en plus je peux bosser en jogging toute la journée !”
Cela peut paraître insolent. Mais cette période a réellement été une des plus productives pour moi. Bien sûr, niveau charge de travail, on crevait le plafond : dans l’industrie des cosmétiques de luxe, pas de repos pour les braves. Le rythme était extrêmement soutenu, nous n’avions pas moins de boulot qu’en temps normal, bien loin de là ! Personnellement, j’étais survoltée. Nouveaux objectifs, nouvelles tâches toutes plus urgentes les unes que les autres, nouveaux contenus à créer, optimisation de la stratégie marketing, annulations de dernière minute à gérer… Boostée à l’adrénaline, cette situation de rush permanent m’a électrisée et motivée.
Mais c’est très loin d’être le cas pour tout le monde : certains ont du mal à garder une bonne dynamique de travail tout en restant ‘’coincé’’ dans leur espace personnel, à devoir s’accommoder d’un nouveau mode de vie. Entre vie privée et travail, la frontière devient plus mince. On croit d’abord pouvoir complètement séparer les deux, mais cela s’avère difficile dans un studio, un deux pièces, ou lorsque l’on vit en permanence avec son conjoint, ses parents ou ses enfants.
Face à tous ces obstacles qui s’accumulent, la motivation vient rarement de manière naturelle et spontanée. Mon conseil fondamental, c’est avant tout de vous mettre dans un état d’esprit conciliant et positif pour pouvoir vous créer des conditions de travail optimales qui seront sources de motivation :
Cela peut paraître insolent. Mais cette période a réellement été une des plus productives pour moi. Bien sûr, niveau charge de travail, on crevait le plafond : dans l’industrie des cosmétiques de luxe, pas de repos pour les braves. Le rythme était extrêmement soutenu, nous n’avions pas moins de boulot qu’en temps normal, bien loin de là ! Personnellement, j’étais survoltée. Nouveaux objectifs, nouvelles tâches toutes plus urgentes les unes que les autres, nouveaux contenus à créer, optimisation de la stratégie marketing, annulations de dernière minute à gérer… Boostée à l’adrénaline, cette situation de rush permanent m’a électrisée et motivée.
Mais c’est très loin d’être le cas pour tout le monde : certains ont du mal à garder une bonne dynamique de travail tout en restant ‘’coincé’’ dans leur espace personnel, à devoir s’accommoder d’un nouveau mode de vie. Entre vie privée et travail, la frontière devient plus mince. On croit d’abord pouvoir complètement séparer les deux, mais cela s’avère difficile dans un studio, un deux pièces, ou lorsque l’on vit en permanence avec son conjoint, ses parents ou ses enfants.
Face à tous ces obstacles qui s’accumulent, la motivation vient rarement de manière naturelle et spontanée. Mon conseil fondamental, c’est avant tout de vous mettre dans un état d’esprit conciliant et positif pour pouvoir vous créer des conditions de travail optimales qui seront sources de motivation :
1. Votre place de travail, l'élément de base
Cosy avant tout : si vous manquez de place pour vous étaler avec votre ordinateur et vos dossiers, privilégiez au moins le confort avec une bonne chaise. Si vous ne pouvez pas vous permettre d’investir dans un modèle compatible avec le travail de bureau à la maison, choisissez la chaise la plus confortable possible en privilégiant : le soutien lombaire, la position du dos (plus on se tient droit, mieux c’est). Sur une période de télétravail prolongée, cela vous évitera certains maux de dos et torticolis.
Variez également les emplacements si vous le pouvez (salon, table de salle à manger, bureau, terrasse ou balcon en été). Non seulement vous changez de position, ce qui aidera certaines zones de votre corps à se détendre, mais vous alternez également de pièce, et donc de décor. En effet, travailler avec un angle de vue différent permet à votre cerveau de se rebooster et de ne pas s’habituer à la même place de travail en continu.
Variez également les emplacements si vous le pouvez (salon, table de salle à manger, bureau, terrasse ou balcon en été). Non seulement vous changez de position, ce qui aidera certaines zones de votre corps à se détendre, mais vous alternez également de pièce, et donc de décor. En effet, travailler avec un angle de vue différent permet à votre cerveau de se rebooster et de ne pas s’habituer à la même place de travail en continu.
2. Et si on travaillait en musique ?
Personnellement, la musique me détend et me motive. Choisissez une playlist entraînante ou relaxante selon vos préférences. Profitez-en pour découvrir de nouveaux genres musicaux, ou pour ré-écouter les classiques ! Vous ne trouvez pas que le temps passe plus vite comme ça ?
Pour ceux que le bruit déconcentre, je ne saurai que trop vous recommander de faire des pauses musicales régulières : levez-vous, enclenchez le son, et dansez dans votre salon, ou chantez, seul-e ou avec votre conjoint-e et/ou vos enfants.
Ce sera peut-être ridicule, mais ça défoule et… ça met de bonne humeur ! Rien de tel pour vous rebooster qu’une petite parenthèse musicale de dix minutes.
Pour ceux que le bruit déconcentre, je ne saurai que trop vous recommander de faire des pauses musicales régulières : levez-vous, enclenchez le son, et dansez dans votre salon, ou chantez, seul-e ou avec votre conjoint-e et/ou vos enfants.
Ce sera peut-être ridicule, mais ça défoule et… ça met de bonne humeur ! Rien de tel pour vous rebooster qu’une petite parenthèse musicale de dix minutes.
3. Ne pas renoncer aux contacts sociaux
La sortie du jour : les courses à la supérette du bout de la rue. On évite les autres comme la peste. Dans la file pour la caisse, si le monsieur derrière nous nous frôle, on se sent mal.
Forcément, en période de Covid-19, on devient un peu paranoïaque et on évite les rapprochements physiques le plus possible. Mais cela n’implique pas forcément de devoir rester tout seul chez soi comme une pierre. Ne sacrifiez pas vos relations sociales : bien qu’on ne puisse pas se voir in real life, les moyens de rester en contact ne manquent pas.
Mes préférés :
Les afterworks virtuels entre collègues. Appeler ma mère. Refaire le monde juste avec Doudou devant une bouteille de vin. Les soirée pizzas avec les copines sur Zoom. Participer à des challenges en live sur les réseaux ou sur le Web. Regarder un match en visioconférence avec ses ami-e-s. Appeler un-e ami-e pas entendu depuis longtemps.
Ces moments nous permettent de déconnecter du travail. Oui, confiné chez soi, on se sent seul. Mais on n’est pas obligé d’être totalement seul. Rien ne vaudra jamais les rencontres en live. Mais en attendant, cela permet de maintenir les liens avec les personnes qui nous sont chères.
Mes préférés :
Les afterworks virtuels entre collègues. Appeler ma mère. Refaire le monde juste avec Doudou devant une bouteille de vin. Les soirée pizzas avec les copines sur Zoom. Participer à des challenges en live sur les réseaux ou sur le Web. Regarder un match en visioconférence avec ses ami-e-s. Appeler un-e ami-e pas entendu depuis longtemps.
Ces moments nous permettent de déconnecter du travail. Oui, confiné chez soi, on se sent seul. Mais on n’est pas obligé d’être totalement seul. Rien ne vaudra jamais les rencontres en live. Mais en attendant, cela permet de maintenir les liens avec les personnes qui nous sont chères.
4. S'accorder du temps pour soi
Faites des pauses, petites ou longues. Sortez vous aérer l’esprit. Rechargez vos batteries physiques et morales. Un bon bol d’air permet de se déconnecter un court moment. Même si vous ne disposez que de dix ou quinze minutes. Même s’il pleut. Même s’il fait froid. En plus de couper un potentiel effet de fatigue dû à plusieurs heures de travail consécutif, cela permet à votre cerveau de faire le plein d’énergie et repose également vos yeux, scotchés à un écran toute la journée.
L’exposition à la lumière naturelle permet également d’empêcher un état de somnolence ou de fatigue cérébrale et agit sur le moral grâce à la stimulation de production de sérotonine (la fameuse ‘’hormone du bonheur’’).
Personnellement, dès que les conditions météo le permettent, j’opte pour la pause de midi version ballade. Une heure chaque jour, ça fait bouger les muscles et ça permet au corps de se charger en oxygène. Alors, débranchez ! Sortez respirer et revenez boosté et remotivé.
L’exposition à la lumière naturelle permet également d’empêcher un état de somnolence ou de fatigue cérébrale et agit sur le moral grâce à la stimulation de production de sérotonine (la fameuse ‘’hormone du bonheur’’).
Personnellement, dès que les conditions météo le permettent, j’opte pour la pause de midi version ballade. Une heure chaque jour, ça fait bouger les muscles et ça permet au corps de se charger en oxygène. Alors, débranchez ! Sortez respirer et revenez boosté et remotivé.
5. La fameuse to-do-list : un faux ami
La to-do-list est selon moi le pire faux-ami de la productivité. Qui n’a jamais commencé à écrire toutes les choses qu’il avait à faire, et n’a pas commencé à paniquer en voyant cette liste longue comme le bras ?
Pas de miracle, plus la liste est longue, moins on sait par où commencer ! La to-do-list nous empêche de nous organiser correctement car notre esprit est sans cesse distrait ou préoccupé par ‘’tout ce qu’il nous reste à faire ensuite’’. On n’a même pas encore terminé une tâche, qu’on stresse déjà au sujet de la suivante ! Et les journées ne durent que vingt-quatre heures…
Éviter de tout noter systématiquement sur votre liste permettra de ne pas surcharger votre esprit à l’avance. Votre to-do-list quotidienne doit tenir sur un post-it : au lieu de noter tout ce que vous devez faire, fixez-vous une, voire deux tâches prioritaires par jour maximum.
Si cela vous semble malgré tout difficilement réalisable, n’hésitez pas à ajouter une ou deux tâches courtes et moins importantes sur votre liste. J’appelle cela le “Got it done effect” : avoir réalisé une tâche importante et une voire deux tâches secondaires dans la journée vous rassure psychologiquement. Mieux encore : cela vous rend fier et vous donne le sentiment d’avoir été productif !
Pas de miracle, plus la liste est longue, moins on sait par où commencer ! La to-do-list nous empêche de nous organiser correctement car notre esprit est sans cesse distrait ou préoccupé par ‘’tout ce qu’il nous reste à faire ensuite’’. On n’a même pas encore terminé une tâche, qu’on stresse déjà au sujet de la suivante ! Et les journées ne durent que vingt-quatre heures…
Éviter de tout noter systématiquement sur votre liste permettra de ne pas surcharger votre esprit à l’avance. Votre to-do-list quotidienne doit tenir sur un post-it : au lieu de noter tout ce que vous devez faire, fixez-vous une, voire deux tâches prioritaires par jour maximum.
Si cela vous semble malgré tout difficilement réalisable, n’hésitez pas à ajouter une ou deux tâches courtes et moins importantes sur votre liste. J’appelle cela le “Got it done effect” : avoir réalisé une tâche importante et une voire deux tâches secondaires dans la journée vous rassure psychologiquement. Mieux encore : cela vous rend fier et vous donne le sentiment d’avoir été productif !
6. Votre routine : vos règles
Mon dernier conseil ? Organisez-vous comme vous le sentez, car personne ne vous connaît mieux que vous-même.
Instaurez une routine qui vous fait du bien.
Il n’y a pas de règles, seulement parfois des obligations et impératifs professionnels (par exemple, une réunion qui dure plus longtemps que prévu, un dossier urgent à la dernière minute). Il faut donc vous montrer conciliant et flexible face à la situation, sans toutefois capituler à chaque fois et finir par négliger constamment votre bien-être et une bonne dynamique de travail.
Établissez votre routine sur mesure, en adaptant les conseils que vous jugez pertinents. Pensez à réserver les tâches les plus importantes pour les moments de la journée où vous savez que vous êtes le plus en forme. Ainsi, vous optimisez votre productivité et votre efficacité.
Dans la mesure du possible, organisez votre journée en blocs de temps impartis pour certaines tâches ou certains sujets. Et surtout, permettez-vous de vous arrêter lorsque vous sentez la saturation à la fin d’une longue journée. Vous n’êtes pas une machine. Sachez vous écouter et respecter les besoins de votre corps et de votre esprit.
Rester zen, c’est aussi savoir mettre fin aux tâches professionnelles pour switcher et prendre du temps pour vous.
Et surtout, n’oubliez pas de vous laisser vivre !
Instaurez une routine qui vous fait du bien.
Il n’y a pas de règles, seulement parfois des obligations et impératifs professionnels (par exemple, une réunion qui dure plus longtemps que prévu, un dossier urgent à la dernière minute). Il faut donc vous montrer conciliant et flexible face à la situation, sans toutefois capituler à chaque fois et finir par négliger constamment votre bien-être et une bonne dynamique de travail.
Établissez votre routine sur mesure, en adaptant les conseils que vous jugez pertinents. Pensez à réserver les tâches les plus importantes pour les moments de la journée où vous savez que vous êtes le plus en forme. Ainsi, vous optimisez votre productivité et votre efficacité.
Dans la mesure du possible, organisez votre journée en blocs de temps impartis pour certaines tâches ou certains sujets. Et surtout, permettez-vous de vous arrêter lorsque vous sentez la saturation à la fin d’une longue journée. Vous n’êtes pas une machine. Sachez vous écouter et respecter les besoins de votre corps et de votre esprit.
Rester zen, c’est aussi savoir mettre fin aux tâches professionnelles pour switcher et prendre du temps pour vous.
Et surtout, n’oubliez pas de vous laisser vivre !
Cet article participe à l’événement “Comment être zen et productif au quotidien” du blog très inspirant Habitudes Zen. J’apprécie beaucoup ses contenus, et si vous avez apprécié cet article, je vous en recommande un autre parmi mes préférés :
12 petits pas pour vaincre votre stress
