Comment rédiger un bon article de blog et se démarquer dans sa création de contenus ?
Le Web est un outil rassembleur, symbole de progrès, de liberté, d’innovation et d’imagination. Désormais, tout le monde peut rédiger sur le web et partager ses idées en ligne, que ce soit sur les réseaux sociaux ou sur son propre site Internet. Il est donc impératif de pouvoir vous démarquer de la masse d’informations que l’on peut trouver en ligne. 3 conseils pour bien rédiger pour le web :
1. DES INFORMATIONS CORRECTES, DE QUALITÉ ET ACCESSIBLES SUR LE LONG TERME SUR LE WEB
Votre site web et vos réseaux sociaux sont la mémoire de votre marque
Votre audience se base sur les contenus de votre site et de vos différents profils pour mieux vous connaître. Il est donc fondamental que vous apparaissiez en expert. Cela passe par rédiger du contenu spécialisé, que vous maîtrisez.
Si vous peinez à rédiger pour le web, associez-vous avec quelqu’un qui possède une belle plume. Ou faites relire vos articles avant de les publier. Si vous tenez absolument à parler d’un sujet mais que vous n’y connaissez rien (ou pas suffisamment pour en faire un article), recherchez une collaboration avec un professionnel ou semi-professionnel. Certains sujets d’articles ne sont peut-être pas dans votre domaine de prédilection. Mais votre audience a pu manifester son intérêt pour ce sujet. Alors n’hésitez pas à faire appel à un blogueur spécialisé pour rédiger un article invité sur votre site web.
vos contenus doivent inclure une valeur ajoutée pour l'internaute
Il peut s’agir de conseils utiles, tutoriels, posts de motivation… tout ce qui peut apporter une solution ou un soutien régulier à votre audience. Car l’information a de la valeur aujourd’hui !
attention aux formats de fichiers illisibles
Et il semble y avoir des informations illimitées sur le Web, même si ce dernier connaît des limites technologiques. Notamment les formats de fichiers, qui peuvent rendre un contenu obsolète et illisible. N’oublions pas également que les services de stockage et d’e-mailing gratuits garantissent très rarement, voire jamais, la sécurisation et la conservation des données stockées. « Désormais, la discrimination résidera moins dans le stockage des savoirs, et davantage dans l’habileté à chercher et à utiliser [l’information] » (Bertrand Sajus et al., “Web 2.0 Et après ? Critique et prospective” in : Documentaliste-Sciences de l’Information, 2009/1, Vol. 46, pp. 54-66).
Alors avant de rédiger et de publier du contenu en ligne, anticipez ces questions de stockage pour vous, et celles d’utilité et d’accessibilité pour votre audience. Faites en sorte que vos contenus soient faciles à trouver ! Souciez-vous également de mettre à jour ces contenus lorsque de nouvelles technologies font leur apparition.
2. référencez vos articles si vous avez recours à de la documentation pour rédiger
faire le tri dans la surabondance d'informations
Premièrement, cela palliera aux éventuelles accusations de plagiat. Deuxièmement, cela peut apporter des informations complémentaires au lecteur qui se montre curieux. N’hésitez pas à insérer des liens URL dans votre article, redirigeant vers les pages sur lesquelles vous avez trouvé vos informations. Google adorera et cela améliorera votre référencement naturel. Rappelons que l’algorithme pénalise les sites contenant des contenus dupliqués et sans liens externes.
En effet, avec le Web, nous avons à disposition de plus en plus de données. Ce qui facilite et raccourcit nettement les processus de recherches à une époque où beaucoup d’archives et de médias passent aux formats numérisés. Cependant, cette nouvelle abondance d’informations requiert une double vigilance :
- Le travail de recherches est désormais plus facile et plus rapide. Mais nous pouvons perdre énormément de temps à trier les informations, désormais en surnombre ;
- Cette surabondance de sources d’informations génère une certaine méfiance des internautes. Ces derniers ne savent souvent plus qui ou que croire, principalement à cause du manque de références ;
- Les chercheurs, eux, vont encore plus loin, notamment dans le domaine des sciences sociales. En plus de la source, ils cherchent à connaître les conditions de production des informations. Par exemple, comment ces données ont été collectées et pour quelle(s) raison(s) elles ont été divulguées (Tommaso Venturini et al., “Présentation”, in : Réseaux, 2014/6, n°188, pp. 9-21).
indiquez vos sources pour appuyer vos propos et booster votre référencement
Sans aller aussi loin dans la réflexion, lorsque vous rédigez sur le web, précisez vos sources le plus possible. Encore plus si vous avez fait appel à de la documentation extérieure (comme c’est d’ailleurs le cas pour cet article). Afin que le lecteur sache exactement d’où proviennent les informations qu’il lit, indiquez systématiquement vos sources. Vous n’en apparaîtrez que plus crédible et digne de confiance aux yeux de votre audience.
Je conclurai en disant que le recours à des sources numériques et/ou non-scientifiques n’est en aucun cas un critère ‘’dégradant’’ pour la rédaction de vos contenus. On ne vous demande pas de sortir la science infuse de votre chapeau. Tous les chercheurs s’appuient sur les écrits de leurs pairs et les citent dans leurs propres travaux. Si vous souhaitez informer vos lecteurs correctement, il est donc important de leur mettre à disposition toutes les ressources que vous avez vous-même utilisées pour rédiger. Loin de vous porter préjudice, le fait de sourcer vos articles vous crédibilisera aux yeux de vos lecteurs et de Google.
Simplement, pour rédiger sur le web, veillez à bien sélectionner vos sources en fonction de leur sérieux, de la mention de leurs propres références, et de leur accessibilité.
3. Gagnez du temps : étudiez la documentation et la disponibilité de celle-ci sur le web avant de rédiger
Un blogueur averti en vaut deux : soyez conscient du fait que la collecte de données et que la recherche documentaire sur un sujet peut vous prendre énormément de temps, que vous vous basiez uniquement sur des ressources numériques ou non. Vous déplacer dans une bibliothèque pour feuilleter des ouvrages spécialisés vous demandera également plusieurs heures (ou jours) de recherche afin de trouver les chapitres (ou paragraphes…) qui traitent de votre sujet. Autant vous le dire tout de suite : parfois, dans un ouvrage de 200 pages, seules quelques lignes traiteront de la thématique qui vous intéresse.
la recherche documentaire ne fait donc pas forcément gagner du temps !
Pour autant, la recherche numérique ne vous fera pas forcément gagner énormément de temps. Car, comme mentionné précédemment, il vous faudra faire le tri dans l’avalanche de résultats que vous obtiendrez. Les algorithmes de recherches sont aujourd’hui certes performants. Mais il vous faudra affiner votre recherche, varier les mots-clés, préciser les formulations… Et aussi chercher des articles dans d’autres langues, parcourir un nombre importants de sites ou de documents online qui ne vous seront parfois d’aucune aide, hors-sujet ou qui ne font que survoler le sujet qui vous intéresse.
Rédiger sur le web, vous l’aurez compris, est un travail de longue haleine. Surtout lorsque l’on souhaite le faire avec sérieux, en indiquant ses sources et en étoffant ses réflexions.
Mon dernier conseil ? N’hésitez jamais à demander de l’aide à une personne qualifiée. Vous connaissez sûrement un-e journaliste, un-e enseignant-e, un-e chercheur-euse, une personne de lettres… Faites relire votre prose. Les critiques sont de précieux conseils pour vous permettre d’apporter des améliorations pour votre contenu.
Et n’oubliez pas… même si vous n’êtes pas à l’aise avec les tâches de rédaction, vous vous améliorerez au fur et à mesure. Les derniers articles seront toujours meilleurs que vos premiers !